Comme dirait le Doc. Se laver au savon de Marseille ? « Ce n’est pas sale… ».
On est adepte du naturel dans la salle de bain et on vous le garantit, on est propre. Si promis. Et c’est plutôt simple. Pas besoin d’avoir 3 m3 de placards pour un corps sain. L’esprit sain c’est moins sûr… Dans la famille transpi je voudrais l’huile essentielle de palmarosa. Incroyablement efficace sous les bras et radicale dans les chaussures. Une goutte sur chaque pied et les potes retrouvent le sourire dans les vestiaires. Ca marche aussi avec la pierre d’alun, qui se révèle être un bon cicatrisant après rasage.

Out les crèmes parabenoïdes et leurs tubes plastéiformes non recyclables. Out aussi le dentifrice. On est devenu adeptes du bicarbonate de soude, mélangé avec de l’argile blanche et qqes gouttes d’huile essentielles de menthe. Pas besoin de le faire soi même on le trouve en joulie boîte de PET à la biocoop pour 3€ et des bananes. En bref on allège la poubelle de la salle de bain, son portefeuille et surtout son corps de produits nocifs. La liste des cancérogènes et autres perturbateurs endocriniens ou hormonaux est tout juste hallucinante : phtalate, formaldéhyde, colorants, DEA, BHA et BHT etc… qu’on n’hésite pas à se mettre sur la peau en assimilation directe. Mais ils l’ont dit à la télé : les résultats sont prouvés. « Anti-âge » ou la crème à 200$ qui arrête le temps. La relativité d’Einstein c’est des cacahuètes à côté. Il vont jusqu’à mettre des microbilles dans les crèmes. Ben tiens le plastique comme soin de la peau, il fallait y penser. Et cuila de déchet on est pas prêt de le recycler…

Textes: jérémie PICHON
Illustrations: Bénédicte MORET