Bon bon ben voilà ti pas qu’on passe dans les médias maintenant. Et Le Monde en plus, pas la Gazette des Grangettes. On a pas trop une tête de douille c’est bon… Mais surtout Max et Karim, nos grands reporters, ont bien saisi le principe et l’essence du zéro déchet. Protéger l’écosystème de nos pollutions, éviter qu’un million d’oiseaux ne meurent chaque année d’indigestion de plastique, protéger notre santé des 100 000 molécules chimiques en circulation qui nous déciment à coup de cancer, protéger les pauvres habitants du moyen orient et d’Afrique de notre consommation vorace de plastique pétroliforme, relocaliser nos productions près de chez nous pour refiler du boulot à nos jeunes, éternels stagiaires ou chômeurs. Oui le zéro déchet n’est pas une simple question d’emballage et de poubelle. C’est une question de système. De mode de vie. Et ça marche. Tous les adeptes en font le constat et voient les bénéfices pour la planète, leur santé, le goût, leur portefeuille. Car en cherchant du frais et du vrac aujourd’hui on va directement vers les producteurs locaux et les magasins bio. Pas le choix mais du coup effet retour : on mange local, bio et de saison. Tout est là. Tout le zéro déchet tient dans ce constat.
Pour ceux qui ne voient que l’emballage dans leur démarche, nous vous le disons tout net :
votre écobilan sera cent fois meilleur en achetant
des haricots verts bio du producteur local dans un sac plastique
que des haricots du Kenya en vrac en grande surface.
Et ya pas photo !
Alors c’est bien Le Monde, les médias, l’engouement tout ça, mais que va-t-il se passer avec ces projecteurs sur le zéro déchet? La grande récup. Le ballet des sirènes va se mettre en place. Les questions habituelles vont germer dans la tête de nos grand prédateurs. Quel profit vais-je faire et comment vais-je protéger mon bon gros business mondialisé en le lavant en vert?
Il n’y a pas à chercher bien loin : regardons nos grands frères du Bio et tirons en les leçons. Vous vous retrouvez aujourd’hui avec des magasins entiers de produits suremballés qui viennent de l’autre bout de la planète. Des gâteaux à 70% de sucre en emballage individuel fabriqués en Pologne. Mais bio. Eco bilan évidemment catastrophique, sauf lors de la culture de la betterave du blé ukrainien, un produit hors de prix et une démarche initiale discréditée. Et pour le profit de qui ? Sûrement pas mon patissier.
Alors je prend ma boule de cristal et regarde l’avenir du zéro déchet. Si je ne vois que le critère de l’emballage. Si je ne regarde pas plus loin que ma poubelle devant mon nez. Le vrac va se développer dans les supermarchés. Du vrac, mais avec les mêmes produits que dab. Ceux dont nous ne voulons plus. Les sursalés, les sursucrés, les surchimiques, les suréloignés, les surinéquitables. Ceux qu’on fabrique à l’autre bout de la planète dans des conditions déplorables pour les habitants locaux, le sol, l’air et l’eau, votre santé. Edouard sait ce qu’il a faire et il le fera. On aura l’air malin avec notre gel douche au Iodopropyl et méthylisothiazolinone qui dérègle la thyroïde de nos enfants et nous bousille la santé. Ah oui, mais je l’achète en vrac avec mon bidon de 5 litres moi madame!
Textes: jérémie PICHON
Illustrations: Bénédicte MORET
Merci pour cet article qui aide à garder la tête froide et les yeux ouverts! Le dessin est superbe!
merci!!
merci pour votre expérience! je fais une pétition en ligne pour la collecte des déchets compostables, pouvez-vous la transférer à vos contacts, je suis sûre que cela vous inspire!
https://www.change.org/p/mairies-%C3%A9lus-des-conseils-r%C3%A9gionaux-collecte-par-la-ville-des-poubelles-des-d%C3%A9chets-compostables?recruiter=221020696&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink
Entièrement d’accord avec vous ! Je préfère d’ailleurs le concept de locavore plutôt que de bio à tout prix. Et on a chez nous des agri qui font et vendent : « du jardin maison », car le label bio est contraignant.
J’espère que le zéro déchet ne sera pas perverti.
L’illustration est superbe et dit tout…. malheureusement ! Quand j’ai voulu consommer bio mais à la hauteur de mes moyens, j’ai regardé ce qu’il se faisait au supermarché…. alors des légumes bio qui viennent de je ne sais où, suremballés par des gens en situation plus que précaire (en italie, ce sont des migrants africains qui vivent dans des conditions inhumaines)…. et bien j’ai préféré prendre du non bio, mais produit tout près de chez moi. Le GreenWashing a de beaux jours devant lui, hélas
Allez plutôt voir le bio e, magasin bio, ce sera moins cher qu’en supermarché et local!
Merci de rappeler l’objectif initial, effectivement à trop se focaliser sur le zéro déchet on pourrait en perdre de vue l’éthique qui sous-tend cette démarche et se faire avoir par des industriels manipulateurs. Le DIY reste une bonne solution pour associer le ZD, et le local et au moins on sait ce qu’il y a dedans !
Il est vrai que le vrac sans conscience n’est pas le meilleur des chemins, mais malgré tout pour certains, cela représente un petit pas dans l’idée qu’il est possible de transformer nos habitudes et nos réflexes de consommation, et quelque part ce n’est pas rien, parce qu’au fond, c’est peut être là que le bât blesse. Nous sommes tous plus ou moins conscients que les plastiques, l’agroalimentaire, les additifs et autres chiomosetés ne sont pas bonnes pour notre santé, et celle de la planéte, mais nous continuons… parfois j’ai l’impression que nous souhaitons tous que le monde change, sincérement mais surtout sans rien changer dans nos petits habitudes… Est ce que le plus gros frein serait à ce niveau… Le lacher prise de nos habitudes ?… alors le vrac, même moyen, c’est peut être un petit début… Haut les coeurs, poursuivons nos démarches…
Eh oui malheureusement… Dès qu’un truc fait un peu parler de lui, ça devient tendance, marketing, commercial,… Dès qu’il y a des sous à se faire, ils sont partout, même dans les causes les plus nobles.
Bravo pour cet article ! C’est triste et fatigant, mais oui il faut toujours rester vigilant face à ces effets de récupérations. Merci de nous le rappeler ! En tout cas, moi l’avenir du zéro déchets je ne le vois pas forcément comme ça, mais plutôt avec un fonctionnement plus humain, plus local, à plus petite échelle, avec de vrais échanges et des gens plus heureux… Mais bon, c’est mon côté optimiste qui ne peut s’empêcher de rappliquer au galop…
Pour le bio, en effet : ça ne veut plus rien dire à l’heure actuelle ! Il vaut mieux être locavore que « bio-addict ». Je serai cependant un peu plus nuancé que toi dans mon opinion concernant le vrac : la médiatisation va permettre d’avoir plus de choix de vrac, et je trouve que c’est une bonne chose à tout les niveau. Concernant la « récupération » par les grands industriels, c’est sur que l’on va y avoir droit, mais en entrant dans le zéro déchets, il me semble qu’une prise de conscience se fait en amont : à nous de ne pas tomber dans le piège des produits sucrés et autres produits élevés à grand coups de renforts marketing.
Bel article !
Comme vous le reprenez dans un de vos commentaires, gardons les yeux ouverts !
voilà pourquoi nous nous retrouvons dans le projet écofrugal = Faire des choix qui allient qualités écologiques et qualités économiques. Le zéro déchet n’est pas qu’une question d’emballage
Réflexions très pertinentes à répéter et répéter et répéter…
A 200% avec toi.
Je fuis les grandes surfaces même si elles proposent du vrac. Le zéro déchet m’a apporté du lien et du sens. Je ne les retrouve pas en achetant en grande surface, sans vendeur, sans référence,sans traçabilité …
Quel plaisir d’acheter au petit commerçant du marché qui s’est levé à 5h du matin pour te proposer de beaux légumes bien frais et bio !
Quel plaisir de discuter avec mon fromager qui me fait découvrir un beau fromage que je ne trouve pas en grande surface !
Quel plaisir de discuter TRANQUILLEMENT avec un client à la caisse du magasin bio qui trouve tes sacs supers jolis et tellement évidents !
Bref quel plaisir le zéro déchet local, bio et sans emballage.
Tu as raison on y entre en voulant juste réduire nos déchets et on découvre un vrai mode de vie plus responsable, plus engagé et avec tellement de sens !
Le dessin est vraiment génial, bravo !!!
Et le texte, on plussoie aussi, bien entendu. C’est chouette de voir qu’on n’est pas seuls à raisonner de cette manière, des fois on se sent bien isolés …
Je plussoie!!!!!! J’en parlais récemment avec quelqu’un qui soutenais acheter chez Lush parce que c’était un shampooing solide alors que la vraie marque bio était dans une bouteille plastique!
Mouais enfin comme je lui disais je préfère mille fois un vraie bio entièrement végétale mais dans une bouteille plastique plutôt qu’un truc cracradégueulasse mais solide et sans emballage!! Enfiiiiiiin bref!!
C’est vrai que la composition des produits lush…
Mieux vaut encore un vrai pain de savon de Marseille!
https://www.youtube.com/watch?v=ZmRCm1usNno
Je m’en veux car je pensais tellement bien faire avec mon potager bio, mes conserves, mon compost… Tellement fier d’éduquer mes enfants au tri sélectif mais je m’aperçois que je suis tellement loin du compte et que malheureusement il m’a fallu un effet « cop21 » et un article du monde pour découvrir votre blog très très bien fait, réaliste et tellement drôle !!
Ce matin j’ai dit aux enfants qu’on allait jouer au jeu du « Zéro Déchets », à chaque fois qu’ils mettent un déchet à la poubelle, une fessée ! Je suis dans l’esprit ? (je plaisante bien sûr pour ceux qui en douterait)
C’est sûr que les spécialistes du marketing vont se jeter sur la « tendance » zéro déchet et le consommateur qui ne se méfiera se fera avoir. Et puis qui nous dit que le vrac n’était conditionné et mis en vrac une fois au magasin ?
J’ai plaisir à vous suivre en tous cas.
En lisant l’article et en regardant le super dessin j’ai directement fait le lien avec Auchan et son vrac saveurs du Monde. Quand je suis allée jeter un œil pour voir ce qu’ils proposaient j’ai été tellement déçue de voir tout ce plastique, tous ces produits venant de suuuuuper loin, des prix beaucoup trop élevés. Enfin voilà les marketeux n’ont pas forcément compris le contexte, ils ont peut être ceu que les gros contenants plastique à vrac c’était une « mode », un way of Life de ces bobos qui veulent acheter autrement que dans des sacs plastocs?!?
tellement, mais tellement vrai ! ce sera probablement le revers de la médaille … l’effet pervers d’une nouvelle tendance … mais nous serons de plus en plus nombreux je l’espère à porter le vrai discours du zéro déchet ! celui qui fait sens et éveille …tous nos sens ! je vous le redis ici mais vous êtes absolument géniaux et une grande source d’inspiration pour beaucoup !! merci pour les bons mots et les jolis dessins ! votre duo à 4 mains est un délice !
Hélas véridique, tout est bon pour faire du profit, on ne jette rien, tout se prend si çà peux rapporter gros ! c’est un comble
Je rejoins le commentaire un peu plus haut, oui à la médiatisation du zéro déchet. Comme toute nouvelle tendance, on sait qu’il y aura une récupération de la grande distribution qui, sous couvert de se racheter une conscience, essaiera d’en tirer un max de bénéfices. Je préfère voir le côté positif, la médiatisation aura, je l’espère, l’effet d’éveiller les consciences sur la nécessité de consommer différemment et de façon responsable.
En tout cas bravo pour les textes, les illustrations, je vais continuer à vous suivre avec grand plaisir.
Il y a quelques mois je vois Bea dans ma télé. Et je me dit merde alors c’est possible une vie zéro déchet! J’aurais pas crue. Puis je ne sais pour quel raison mon cerveau en reste là. Je réduit ma consommation doucement, je fait des efforts pour manger mieux… Mais rien de plus. Et puis, cette été, lors de la reprise de mon blog déco/diy impossible de reprendre le rythme je me sent pas en phase avec moi même. Et plus les mois passe plus c’est dur. Alors c’est décidé 2016 sera zéro déchet il me reste que quelques jours pour coudre mes sacs de vrac et fabriquer mes poudres de perlinpinpin. Famille zéro déchet, me voilà!! Merci pour votre blog bien moins barban que le fameux livre :p.
Je vous ai également découvert grâce au reportage du Monde, bravo pour votre chemin de vie ! Lundi dernier j’ai demandé à mon boucher de mettre ma viande dans une boite plastique, chose qu’il a faite sans remarque ni réflexion ! Personnellement mon gros point noir, c’est les mouchoirs en papier… comment faire pour s’en passer? Surtout en cas d’épidémie de rhume avec 3 enfants (dont un bb) à la maison… Si quelqu’un à une idée, je suis preneuse
Personnellement je n’ai pas encore passé le pas des mouchoirs en tissu, mais je jette mes mouchoirs en papier dans le compost.Pas l’idéal, mais mieux que rien.
Tout d’abord, bravo pour votre site. Je voudrai juste illustrer par un exemple les différents commentaires. A 10km de la maison, cueillette de kiwis bios. A 1km du producteur, un supermarché qui propose des kiwis de nouvelles Zélande, a 25km, magasin bio qui propose également des kiwis de nouvelle Zélande.tres déçue. Quoi de mieux que d’aller cueillir soi même les fruits, dans une bonne ambiance. Pour info, prix chez le producteur: 2, 20 €/kilo,au magasin bio:5, 75 €/kilo. Il y a pas photos! Bonne continuation
Je pense que quand on entre dans le zéro déchet, on doit vraiment mener une réflexion personnelle : certains préfèrent tout acheter en vrac, d’autres que du local, etc. Je ne suis pas sûre qu’il y ait une bonne réponse (sauf acheter local ET bio ET en vrac ET de qualité ^^).
De mon côté, je suis vraiment en bas de l’échelle dans l’univers du zéro déchet mais je consomme local et bio. J’essaye de faire au mieux : il est clair que si j’achète des bananes, elles ne viendront pas de Bretagne mais je mets un point d’honneur à les acheter venant de Martinique (surtout parce que j’y ai vécu, que les bananes martiniquaises sont pour moi les meilleures et que j’ai envie de leur donner mon argent plutôt qu’à d’autres). J’achète du bio parce que je suis abonnée à une amap et que tous les produits, en court-circuit, sont bio.
Plein de gens essayent de mener une vie saine mais chacun a ses convictions : j’ai une amie qui est vegan et pour elle, ne plus consommer de viande est un moyen de moins gaspiller et elle mange bio parce que » moins de pesticides, etc « ; une autre amie considère que c’est pas si génial de consommer bio quand tes fruits viennent de l’autre côté de la planète. A vrai dire, je leur donne raison toutes les deux.
Pour revenir, sur les GMS qui s’emparent du vrac, il y a effectivement Auchan : c’est peut-être bien pour les petits budgets mais je n’ai jamais voulu y acheter parce que la qualité avait l’air médiocre. Je reste persuadée, encore une fois, que chacun doit faire au mieux et surtout selon ses valeurs.
Oh mon dieu mais la coupe de cheveux de Jérem n’est pas DU TOUT zéro déchet!!! bisous la famille
Ça y est… j’ai tout lu!! Ça fait une semaine que dès que j’ai 5 minutes de libre je fonce comme une accro sur votre blog! Merci beaucoup!! Les textes sont supers, les dessins parfaits… Puis le ton est drôle et, en nous parlant de vos échecs, pas culpabilisateur! Ce qui nous rassure quand on est pas au top!! Les commentaires sont aussi pleins de bonnes idées (je sais enfin comment me resservir de mes sacs de granulés!! en sacs poubelle!! mais comment ai je fais pour ne pas y penser plus tôt!! suis jalouuuuuuse!! cela dit puisque le but est de diminuer les déchets comment je vais faire pour me servir de TOUS les sacs??? c’est sans fin comme problème!!) Encore un grand merci, ça met le coeur à l’ouvrage!! et il n’est pas mince… Bonne continuation!
Très bonne réflexion. Et ce qu’il y a de pernicieux avec le vrac par rapport aux produits emballés, c’est qu’on ne ramène pas chez soi la liste des ingrédients. Du coup on prête moins attention à la composition. Et ça, je suis sûre que les industriels y ont pensé en se frottant les mains.
je viens de débarquer sur votre blog et j’adore! Les dessins les textes pleins d’humour
j’aime le côté non extrême et ludique. Ben voilà suis accro! votre blog est une mine d’informations sérieuses et en même temps dédramatise le zéro déchet. Je pratique à mon rythme et suis toujours à l’affut de bonnes idées pour réduire mes déchets et créer mes produits. Bonne année 2016 sans déchets cracra!
Moi aussi Dominique j’adore et je suis devenu accro à ce blog et je vais suivre avec attention pour essayer de trouver des solutions pour réduire les déchets que nous produisons avec ma famille
Superbement dit.
N’empeche que cet article m’a sacrément inspiré, j’avais deja « entendu parlé » du zéro déchet mais je trouvais ca assez idilique en fait, j’arrivais pas bien à voir comment on pouvait faire ca. J’ai acheté le livre de Béa (je ne me souviens plus du nom), je lis votre blog, et la révolution se met en place petit à petit ! Merci à vous de partager votre extraordinnaire mode de vie. J’ai été au marché ce matin et j’ai consommé autrement, c’est sur.
Evitons le BIO des grandes surfaces, mais d’autres magasins existent qu’avec .du BIO, et nettement moins d’emballages, surtout pour les fruits et légumes, alors, essayons de concilier les deux, local et bio et bien sur, à nous de venir avec nos boîtes et nos bocaux pour acheter en vrac;
Félicitations pour l’article du monde, si ça peut faire avancer les choses, c’est super !
Bonjour,
Voilà, je suis déjà vegan, j’essaie actuellement de mettre en place un système de compostage dans ma résidence et dans les jardins familiaux de mon quartier. Sur le plan personnel, j’aimerais m’engager plus avant pour le zéro déchet. J’aurais besoin de quelques conseils si possible. Je me balade sur votre site depuis votre article dans Le Monde, ayant enfin trouvé un véritable endroit où puiser l’inspiration… Ma question (sûrement la première d’une longue liste malheureusement) peut sembler stupide à des avertis du zéro déchet : lorsque vous prenez vos produits sans emballage, en vrac, comment passez-vous en caisse etc… Pour les peser, il faut un sachet sur lequel on accole une étiquette. De même pour les céréales par exemple dans les magasins bio, où des sachets en papier sont proposés pour récolter le précieux muesli du matin… Oui mais ! Il y a toujours ces fameux sachets qui nous poursuivent… Que faire ? Comment faites-vous ? Je voulais aussi vous dire bravo et merci pour ce que vous faites pour notre planète. Il manquerait plus que vous soyez tous végétaliens hihihi
Comme vous le dites si bien et l’appliquez au quotidien, c’est de consommation raisonnée sur tous les fronts qu’il faut faire, et pas seulement le zéro déchet ou le bio. Sortir de la consommation de masse, et penser nos actions et achats. D’ou les produits viennent ils? Comment sont-ils faits? est-ce que l’on pourrait juste le faire soi-meme (et pas que le contenu de l’assiette, mais aussi les produits ménagers et de soin)? en gros, qu’est ce que j’avale et qu’est ce que je me mets sur le corps? Le retour (ou pas en avant?) aux choses simples, au fait maison, n’a pour moi que du bon!
Bref, tout ca pour dire que votre blog est genial, passionnant, amusant a lire et plein de bonnes idées. Des pistes de réflexion que beaucoup plus de gens devraient suivre…. merci =)
Moi j’ai un gros dilemme : dans mon magasin en vrac le plus proche (La vie claire pour ne pas les citer), je trouve par exemple des macaronis complets en vrac à 2,49€ du kilo, et les mêmes emballées à 1,49€ du kilo, soit 67% de plus pour le vrac ! Pour cette fois, j’ai pris le vrac, et écrit un message sur la page facebook de l’enseigne (mais qui visiblement a pour habitude de ne pas répondre aux messages), et je tenterai d’autres actions par la suite, mais j’avoue que je ne suis pas sûre d’acheter si longtemps du vrac si à chaque fois que je vérifie les prix, ils sont supérieurs sur le vrac ! (c’est déjà le 2ème produit pour lequel je le remarque, pour le reste je n’ai pas encore trop regardé). Honnêtement, j’ai l’impression qu’ils surfent sur le retour au vrac pour gonfler leurs prix de manière abusive !
Que feriez vous ? Que me conseilleriez vous ? (sachant qu’a proximité, je n’ai pas d’autres rayons vrac, sauf un tout petit à Cora, où on achète parfois aussi quelque produits mais il y a très souvent des ruptures et très peu de choix).
Merci pour cet article qui remet du sens dans la démarche « zéro déchet ». La conscience que chacun de nos actes d’achat est un vote vers la société que nous voulons est en marche…Heureuse que les médias s’y intéressent..
C’est vrai que la mode du bio, du zéro déchet… commence à être récupérée par les grandes surfaces, et pas forcément à l’avantage du consommateur. Je faisais quelques courses hier dans une grande surface et je suis passée devant un mur de produits d’entretien bio dont un vinaigre blanc « ménager » parfumé à la framboise (si, si !) à presque 2 euros le litre. J’ai filé droit au rayon huile/vinaigre où j’ai trouvé mon bidon de vinaigre blanc à 2.19 euros les 5 litres !!!!! Un seul emballage au lieu de 5 pour une même quantité de liquide et un prix 5 fois moins cher ! Ben c’est sûr, mes 5 litres ne sont pas parfumés à la framboise mais franchement, quel intérêt ! Mais combien de « gogos » vont se faire avoir bêtement en pensant bien faire…
Il n’y a pas que les produits d’emballage qui sont nocifs mais aussi les étiquettes !
Plasticienne engagée, j’ai réalisé une série de dessins intitulée « Pouvoir d’achat » Absurdité et cynisme des mots utilisés pour l’étiquetage des barquettes de viandes. Cette série de dessins aux crayons de couleur reprend mot pour mot les étiquettes des communicants de l’agroalimentaire. Non seulement les emballages sont polluants e dangereux mais en plus ils sont … stupides !
> A découvrir : https://1011-art.blogspot.fr/p/dessein.html
Au delà de cette mise en garde nécessaire sur les dérives possibles , j’ai envie d’adresser un message positif (sans être complètement bisounours).
Le mouvement écologiste se structure de plus en plus, les consciences s’éveillent (lentement certes, mais surement) : je pense que les gens qui comprennent bien la philosophie du truc sont avertis du danger et ne veulent pas reproduire ce qui a été fait dans le conventionnel.
Mais, effectivement, restons vigilants et consom’acteurs.