La good news c’est quand même ça. Une fois que tu as mis le pied dedans c’est pour de bon. Tu n’en reviens pas. Pas de retour possib. Des rechutes parfois mais ça vaaaaaaa… ça passe. Le zéro déchet c’est pour la vie. Tatoué. Marqué au fer.
Enfin si on y réfléchit ça semble logique. Comment revenir des apéros maison à base de cake aux olives, petites crudités dans la sauce cumin qui va bien ? Comment revenir des goûters pan cake ou gâteau chocolat fondant tout chaud? Car la base du zéro déchet c’est que tu cuisines et donc tu manges beaucoup mieux. Pour tes papilles déjà, vivent les tartes au épinards chèvre noix bio. Mais aussi pour ton petit corps. Et toute la merde de la grande distrib que tu ne lui fais plus subir. Cette semaine une copine est venue à la maison avec un beau paquet de délice choc’. 72g de sucres (dont 46 de sucres rapides) et 20 g de graisses pour 100g. Hummm… Si tu manges le paquet c’est 15 morceaux de sucre blanc. Chaque gâteau 2 morceaux. Vive la pompe à insuline. Tu m’étonnes qu’un français sur trois est en surpoids et addict aux produits de chez Leuleu.
Non le zéro déchet on y reste et on y est bien. De la bonne farine complète en vrac pour faire des belles pizzas maison avec les olives de chez Mohamed et les tomates de chez Robert. Chez pizza hut l’ail il est en spray… Nietzsche liait le destin de l’humanité à son régime alimentaire. Tu m’étonnes…
Le chemin du zéro déchets t’amène forcément vers des produits sains et au goût qu’ils devraient avoir. Il t’amène vers une Amap, des producteurs locaux, du vrac bio. En même temps qu’il t’éloigne du container vert et de l’huile de palme, il te ramène vers la cuisine. Vers la soupe, les purées, les tartes. Vers le partage autour du fourneau. Vers l’essentiel.
Bref, je suis ce que je mange.
Textes: jérémie PICHON
Illustrations: Bénédicte MORET
Non mais tellement! Je suis contente de voir que c’est une bonne nouvelle car pour mon entourage c’est « holalala mais c’est de pire en pire, tu veux pas déstresser un peu?! » alors que ça me stresse tellement pas, c’est dans ma vie, pour rien au monde je ne changerais! Comme j’aime lire votre blog, je ne sens tellement moins seule ^^
Oui, c’est tout à fait cela Laure, on se sent moins seuls. Même si notre famille n’est pas tout à fait zéro déchets, cela fait 20 ans au moins qu’on pratique les 3 bacs de recyclage, le compost, le boycott des suremballages, l’achat en vrac, les produits d’entretien fait maison, les producteurs locaux… Et non, nous ne sommes pas des extraterrestres !
tout pareil Laure! les gens trouvent que je me complique la vie mais pourtant, je me sens tellement plus… légère! plus moi, plus en accord avec mes principes, plus dans la vraie vie quoi
Restons unis et motives!! Nous sommes dans le sens de l’histoire
Ralala mais ca parait tellement evident comme mode de vie mais jaimerai aussi que le gouvernement nous facilite un peu la tache parce que trouver de la vente en vrac cest pas forcement evident selon les regions…par contres des sachets plastiques dand une boite en carton emballé encore dans du plastique a ca ten trouve des tonnes!
Alors, il va falloir ôter la partie du titre de votre blog « pendant un an » ! ce qui au début est un défi , un challenge , devient facile et praticable au quotidien ! merci pour votre blog pas sérieux du tout ! j’adore les dessins.
Nous sommes en plein dedans aussi. Je suis d’accord sur le fait qu’on risque de ne jamais en sortir pour tous les biens faits que cela apporte. Toutefois, cela n’est pas à porter de tous les porte-monnaies. Dans notre cas, cela revient à changer nos habitudes alimentaires pour se tourner vers des produits plus sains, vendus en vrac … le choix zero déchets pas encore un choix économique immédiat. On fait notre étude pour avoir des chiffres un peu parlant notamment pour vérifier les 40% annoncés par Béa Johnson ou les 30% annoncé par les magasins de vrac. On aura l’occasion d’en reparler Mais on reste motivé !
Bonjour GreenerDaddy, Faire 40 % d’économies comme Béa Johnson, perso je n’y crois pas. Ils partaient de loin avec une poubelle de 240 litres par semaine ! Je ne pense pas qu’on puisse comparer le mode de consommation des USA avec la France. Là-bas, ils surconsomment à outrance, je pense qu’en France on est beaucoup plus raisonnable. Par contre, faire 20 % d’économies, ça me semble atteignable. A la maison, nous mangeons des légumes et fruits bio d’un producteur local, des féculents bio vendus en vrac, de la viande de chez le boucher, du poisson et du fromage du marché et j’ai fait les comptes, ce mois-ci on va moins dépenser qu’avant en seulement 3 mois de réduction des déchets. Perso, je m’y retrouve et je ne reviendrai pas en arrière.
Ca me fait penser aux couches lavables. Je suis passée aux couches lavables il y a 12 ans pour une de mes filles dont la peau ne supportait pas les couches jetables. Quand est arrivé mon enfant suivant, mon entourage m’a demandé si j’allais « encore m’embêter avec les couches lavables ». Pour moi ce n’était même pas une question, impossible de produire tant de déchets, de mettre je ne sais trop quoi sur la peau de mon bébé. Et pour celui-ci j’ai dégainer ma machine à coudre pour faire les petites tailles que je n’avais pas encore.
Bravo à pour votre livre que je viens de lire après l’avoir fait acheter à la médiathèque du coin (merci à eux).
Je retrouve quelques idées, je vais aussi au marché avec mon sac de boîtes en verre, passé quelques moments de solitude, les commerçants sont maintenant habitués et me servent avec plaisir : quelques clients me posent parfois des questions et me disent ‘ah, c’est pas bête ça!! » . Je vais à mon magasin bio du coin et je remplis directement dans mes bocaux en verre (dont la tare est affichée sur le bocal), ils sont charmants et me font le calcul soustractif à la caisse (je remplis 3-4 bocaux de vrac, pas plus pour pas abuser)… puis je range direct au placard en arrivant à la maison.
Je vais vous piquer les idées pour faire des produits d’entretien et essayer de réduire encore plus les emballages et le plastique pas fantastique… Quant à la grande distribution, à part le PQ au LI… du coin, je n’y mets plus les pieds que très rarement et j’en ai d’ailleurs le tourni…
Difficile de faire marche arrière…
merci encore
Florence dans le 17
Je viens d’acheter votre livre, je découvre votre blog, je me lance dans le zéro déchet…
Et à la lecture de cet article, mon coeur se brise.
« Vive la pompe à insuline » ? Sérieusement ? Vous avez fait tellement de recherches pour votre livre, que vous ne pouvez pas dire ça ! Le diabète n’est ni une blague, ni une maladie liée au sucre. Et encore moins le diabète de type 1. Je suis diabétique de type 1 depuis que j’ai 16 ans, sous pompe à insuline depuis mes 17 ans (pour le coup, vive la pompe à insuline) et ce n’est pas lié à mon hygiène de vie. Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui ne se guérit pas. La cause ? Ils ne savent pas trop, peut être à cause des perturbateurs endocriniens. Oui, oui les pesticides, le plastoc, … S’il vous plait, ne propagez pas ces fausses idées.