Notre cœur est tout chaud des posts tout frais sur le groupe Fcb. Qui a dit que les réseaux sociaux éloignaient les gens ? Sûrement pas les égyptiens de la place Tahrir ou les membres des SEL. On est finalement quelques uns à se préoccuper de notre poubelle et du merdier ambiant. On se sent moins seuls. Depuis le 7 janvier aussi. Je me sentais moins seul ce matin en lisant le journal : 100 000 à dire Podemos à Madrid, la Grèce en éveil. Ah donc le citoyen n’est pas mort devant le consommateur marionnette des marques? On est beaucoup plus que prévu à vouloir agir. A rester éveillés. Les déchets sont symboliques. D’une autre voie pour son frigo, son portefeuille, sa santé, sa planète, ses enfants. Les déchets sont l’image de notre société et de notre vie. « Je suis ce que je mange »  disais l’autre. Alors oui en suivant le zéro déchets je suis pour une agriculture locale et paysanne et foutre Danone ou Unilever au pilori. Je suis solidaire des éleveurs étranglés par la grande distrib et la PAC. En étant zéro déchets je suis pour un panier en osier de chez mémé ou d’une créatif locale qui met ses tripes dans ses objets. En étant zéro déchets je veux changer et refuser un système qui me réduit à Avoir.

Zéro déchets c’est Etre.

Textes: jérémie PICHON
Illustrations: Bénédicte MORET